La mise en place d’une zone de libre-échange entre les pays du Maghreb est tributaire su rétablissement de l’ordre et de la sécurité en Libye.
C’est ce qu’a déclaré, aujourd’hui, mercredi 11 février 2015, dans une conférence de presse, à Dhehiba, gouvernorat de Tataouine (sud), Yassine Brahim, ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, ajoutant que ce projet de zone maghrébine de libre-échange figure bien dans le programme du gouvernement Habib Essid. «La Tunisie cherche à trouver des accords avec les pays du Maghreb pour l’ouverture des frontières communes, mais ceci n’est possible qu’avec la stabilité et la sécurité en Libye», a-t-il ajouté. D’un autre côté, Yassine Brahim a affirmé que l’utilisation de la force pour mettre fin à la contrebande et au marché parallèle n’est pas la solution à ces fléaux qui gangrènent l’économie nationale. Le mieux serait d’encourager les commerçants du secteur informel à se conformer à la loi et à payer des impôts, a-t-il précisé. Pour redynamiser la vie économique dans les régions du sud, qui se sentent abandonnées des planificateurs de la capitale, le ministre a expliqué que le plus urgent, aujourd’hui, c’est de relancer les projets de développement programmés mais en panne depuis 2013 pour diverses raisons. Z. A. |
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