Mohsen Marzouk et Imed DaimiEntre les anciens et les nouveaux locataires du Palais de Carthage, la guerre des petites phrases assassines n’est pas près de s’arrêter. Du spectacle en perspective...

En réaction aux propos de Mohsen Marzouk, le conseiller politique du président Béji Caïd Essebsi, qui a déclaré que le Palais de Carthage a été trouvé dans un piteux état, Imed Daïmi, ancien chef de cabinet de l’ex-président Moncef Marzouki, a écrit, jeudi 11 février 2015, sur sa page Facebook: «La poussière sur les meubles du palais, qui a dérangé Mohsen Marzouk, est la conséquence des visites des élèves, étudiants et intellectuels. Je suis fier de la respirer encore et chaque jour, auprès des habitants du sud, qui m’ont fait confiance pour les représenter à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP)».

Mohsen Marzouk a répliqué, aujourd’hui, sur ShemsFM: «Je lui conseille de cesser de respirer de la poussière, qui nuit beaucoup à la santé et pourrait avoir des répercussions négatives sur ses capacités mentales». Et d’enchaîner, sur le même ton moqueur, que «pour avoir respiré de la poussière, lors de la campagne électorale, le parti que représente Imed Daïmi (Congrès pour la république, Ndlr) a gagné 4 sièges au parlement. Alors que Nidaa Tounes en a remporté 86».

Ambiance...

Z. A.

Illustration: Mohsen Marzouk et Imed Daimi.

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