Le ministre de l’Education ne pouvant répondre à leurs revendications, les enseignants du secondaire maintiennent leur grève décidée pour les 17 et 18 février 2015.

Interrogé à ce sujet par Kapitalis, le ministre de l’Education, Neji Djelloul, s’est dit prêt à trouver des solutions à tous les problèmes des enseignants, mais la satisfaction de leurs revendications financières n’est pas de son ressort.

«On ne peut pas demander à un gouvernement installé depuis seulement une semaine de répondre immédiatement aux revendications financières des enseignants. Il faudrait, pour cela, réviser tout le budget de l’Etat adopté par l’Assemblée. J’ai tenté de discuter avec leurs représentants syndicaux, mais ça n’a pas marché. Et c’est dommage», a dit le ministre. Et d’ajouter: «Ils m’ont fait sentir qu’ils veulent diriger eux mêmes le ministère et non trouver un terrain d’entente, en tenant compte de la situation du pays et de l’intérêt général».

Les enseignants observeront donc, comme prévu, la grève de 2 jours dans toutes les écoles de base et les lycées secondaires de la république, sachant que cela ne va pas plaire aux parents, qui sont lassés par ces grèves à répétition qui hypothèquent la qualité de l’enseignement et, par conséquent, l’avenir de leurs enfants.

Sur un autre plan, le ministre a précisé que le report du concours du Sixième (qui couronne l’enseignement primaire) s’est imposé, car «le projet doit être révisé parce qu’on n’a pas pris le temps de le faire mûrir.»

«La décision (du retour du concours, Ndlr) doit être prise par plusieurs parties, dont les syndicats», a-t-il ajouté.

Z. A.

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