Le conseil, présidé par Béji Caïd Essebsi, s’est déroulé en présence du Premier ministre Habib Essid et de tous les membres de son gouvernement.

L’attaque terroriste de Boulaaba, à Kasserine, qui a coûté la vie à 4 agents de la garde nationale, a été, bien entendu, au menu des discussions.

Le conseil a réitéré la détermination du gouvernement à poursuivre la lutte contre le terrorisme et à arrêter et punir les auteurs de l’attaque criminelle d’aujourd’hui.

Parmi les autres sujets traités: l’accélération de l’adoption de la nouvelle loi antiterroriste et des lois relatives à la protection des agents de sécurité et de leurs familles, la suppression de la taxe de sortie pour les ressortissants maghrébins, la maîtrise des prix...

M. Essid a déclaré, à l’issue du conseil, que la Tunisie, tout en étant opposée à toute intervention étrangère en Libye, souhaite une solution politique négociée entre toutes les parties libyennes.

Il a aussi rappelé la neutralité de la Tunisie et son refus de s’immiscer dans les affaires internes du pays voisin, ajoutant que Tunis garde la même distance vis-à-vis des diverses parties libyennes.

Le 1er conseil des ministres présidé par le président Caïd Essebsi.

Interrogé sur la montée des groupes terroristes en Libye, comme l’Etat islamique (Daêch), qui se trouvent aujourd’hui près des frontières tunisiennes, le chef du gouvernement s’est voulu rassurant, en affirmant que les unités de l’armée, de la garde nationale et de la douane sont déployées sur toute la frontière et qu’elles restent vigilantes et prêtes à repousser toute tentative d’infiltration d’hommes et d’introduction d’armes.

I. B.