A la demande la présidence du gouvernement, le ministère de l’Intérieur va ouvrir une énième enquête sur les agressions policières contre les journalistes.
Tout en soulignant son attachement à la liberté de la presse et son soutien inconditionnel aux journalistes dans l’exercice de leur mission, le chef du gouvernement Habib Essid a chargé, jeudi 19 février 2015, Mohamed Najem Gharsalli, ministre de l’Intérieur, d’ouvrir une enquête administrative sur les agressions policières dont ont été victimes des journalistes, hier, à l’hôpital de Kasserine, après l’attaque terroriste de Boulaaba. Reste que M. Essid n’a pas demandé à son ministre de clôturer l’enquête, qui pourrait ainsi rester ouverte ad vitam aeternam, comme toutes celles déjà ouvertes par ce même département sur ses propres dépassements! Cela s’appelle la politique des effets d’annonce dont les Tunisiens sont gavés depuis belle lurette. Y. N. M. Article lié : Le SNJT dénonce les agressions contre les journalistes à Kasserine |
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