Selon M. Msaed, ce parti qui appartient à la famille socio-démocrate, a échoué dans sa mission et n’a pas su défendre ses propres principes.

M. Msaed a aussi dénoncé la gouvernance du parti, dominée par certaines personnes qu’il n’a pas nommées, mais que l’on devine aisément: Mustapha Ben Jaâfar, Khalil Zaouia et Mouldi Jendoubi, la «troïka» qui décide de tout sans consulter les structures du parti.

Mohamed Msaed, qui ne croit pas à l’avenir d’une alliance d’Ettakatol avec d’autres partis socio-démorates, tel qu’Al-Joumhouri, a donc préféré jeter l’éponge.

Il faut dire que la cuisante défaite d’Ettakatol aux dernières législatives et présidentielles est difficile à digérer. D’autant que ce parti, qui était dans la coalition gouvernementale dominée par le parti islamiste Ennahdha entre décembre 2011 et mars 2013, n’a plus aucun député à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et son candidat à la présidentielle, Mustapha Ben Jaâfar, a fait un score risible: «zéro virgule», disent ses détracteurs.

Difficile de remonter la pente quand on est tombé si bas...

Z. A.