Parlant au micro de nos confrères de Radio Tataouine, M. Essid, en visite de travail dans la région à la tête d’une délégation gouvernementale, hier, samedi 28 février 2015, a pris l’exemple du projet du complexe universitaire qui, à cause de ce manque de main-d’œuvre, tarde à voir le jour.

Il est tout de même paradoxal que dans une région où le taux de chômage est l’un des plus élevés dans le pays et où la population multiplie les manifestations pour demander des projets de développement, des investissements et des emplois, on ne puisse pas trouver des travailleurs quand on en a besoin.

Commentaire désabusé d’un homme d’affaires de cette région frontalière avec la Libye: «Les gens ici n’aiment plus travailler dans les chantiers. Etant partisans du moindre effort, la pratique de la contrebande avec la Libye rapporte davantage mais avec moins d’effort».

Z. A.

Illustration: Habib Essid en visite de travail à Tataouine.