D’après nos sources, la direction d’Ennahdha, qui fait appel à lui de plus en plus depuis quelques mois pour défendre ses thèses, notamment sur les plateaux de télévision, pourrait en faire le successeur de Zied Laadhari (entré au gouvernement comme ministre de la Formation professionnelle et de l'Emploi) au poste de porte-parole officiel du parti islamiste.

Toutefois, cet ingénieur de formation, sous-directeur des transactions économiques à la direction régionale du commerce de Nabeul (ministère du Commerce et de l'Artisanat), a un concurrent de taille (sans jeu de mots aucun), en l’occurrence, Samir Dilou.

Cet avocat de profession, lui aussi ex-membre de l’ANC, pourrait être avantagé par l’expérience déjà acquise comme ministre des Droits de l'homme et de la Justice transitoire, porte-parole du gouvernement, dans les gouvernements Jebali et Larayedh.

Le fait qu’il soit aujourd’hui membre de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), contrairement à Imed Hammami, pourrait jouer un tant soit en sa faveur.

Nabil Ben Ameur