Le président Barack Obama a assuré son homologue tunisien Béji Caïd Essebsi de la volonté des Etats-Unis d’aider à la relance de l’économie tunisienne.
C’est ce qu’a déclaré le président de la république, lors de la clôture de la conférence internationale sur «l'investissement et l'entrepreneuriat», jeudi 5 mars 2015, à Gammarth, au nord de Tunis, ajoutant que le président Barak l’a assuré, dans un entretien téléphonique, de la disposition de son pays à aider la Tunisie. «M. Obama m’a téléphoné et m’a dit : ‘‘Lorsque vous viendrez à Washington, nous conviendrons des aides que les Etats-Unis pourraient apporter à la Tunisie’’», a dit M. Caïd Essebsi. Et d’ajouter: «Nous avons la chance d’être aidés par ce grand pays d’Obama. Nous sommes, en revanche, tenus de mettre route une série de réformes nécessaires. Nous l’avions déjà fait au lendemain de l’indépendance, malgré l’opposition de certains qui n’en voulaient pas. Mais ces réformes s’imposent et nous allons les lancer sans plus tarder». Ces réformes, on le sait, concernent les méthodes de gouvernance, le climat des affaires, la lutte contre la corruption, l’assainissement des systèmes bancaire, financier et fiscal... Elles ne sont pas dictées par les bailleurs de fonds internationaux, comme aiment à le répéter certains, mais préconisées par beaucoup de responsables politiques, opérateurs économiques et experts tunisiens. Z. A. |
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