L’information, qui a fuité du parti fondé par le président de la république Béji Caïd Essebsi, n’a pas encore été confirmée officiellement, ni par le parti au pouvoir ni par l’intéressé. Mais si elle se venait à être confirmée, elle susciterait tout de même quelques interrogations.

Car, dans un pays normal, ces relations incestueuses entre les magnats de télévision et les responsables politiques ne devraient pas exister, car elles réduiraient la crédibilité (et comment ?) des uns et des autres.

Les politiques y gagneraient peut-être momentanément en visibilité, mais les hommes des médias y perdraient, à coup sûr, ce qui reste de leur crédibilité et de leur supposée neutralité au regard du public.

Mais comme nous sommes en Tunisie, le pays des égos démesurés, des mélanges des genres et du manque de tact et de goût, on peut s’attendre à tout, et, surtout, de ceux dont que l’ambition rend arrogants et aveugles.

Imed Bahri