La grève des avocats, observée ce lundi 9 mars 2015, pour dénoncer la multiplication des agressions policières dont ils sont victimes, a été largement suivie.
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L’Ordre national des avocats de Tunisie (Onat) a appelé à une semaine de protestation, qui a commencé par une grève dans toutes les régions, aujourd’hui, pour dénoncer le manque de sérieux dans la prise en charge des plaintes déposées par des avocats contre leurs agresseurs parmi le corps sécuritaire. La dernière agression en date remonte à la semaine dernière, lorsque Me Mahbouba Ben Farah a été violentée par un agent de police, à Sfax. Cette grève sera le début d’une série de protestations prévues cette semaine, notamment une marche nationale contre la violence et pour appeler les magistrats à être équitable dans la gestion des plaintes des avocats contre les agents de police.
Avocats en grève au bureau du Conseil de l'ordre de Sfax. «Les dossiers des plaintes déposés par les avocats sont régulièrement banalisés pour finalement être classés sans suite», a dénoncé le bâtonnier Mohamed Fadhel Mahfoudh, tout en annonçant l’organisation d’une assemblée générale extraordinaire, pour décider des actions contre le «comportement irresponsable du procureur général de Sfax, après l’agression de Me Ben Farah, ayant entraîné la traduction en justice de 38 avocats». Y. N. M. |
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