Le bureau ouvert à Damas par le gouvernement Jomaa pour régler les problèmes la communauté tunisienne en Syrie sera transformé bientôt en consulat de Tunisie.
Le 4 février 2012, l’ancien président provisoire de la république Moncef Marzouki a pris la décision de renvoyer l'ambassadeur syrien de Tunis et de mettre fin aux relations diplomatiques entre la Tunisie et la Syrie. Le ministre des Affaires étrangères de l’époque, l’islamiste Rafik Abdessalem Bouchlaka avait défendu cette décision. Il dira plus tard qu’il n’en a pas été préalablement informé et qu’il n’y était pas favorable. Cette décision, prise à la hâte par un président impulsif et irréfléchi, a d’ailleurs été beaucoup critiquée par l’opinion publique, car les ressortissants tunisiens et leurs intérêts ont été bloqués dans ce pays en guerre au cours des 4 dernières années. Pour remédier à cette situation, le gouvernement provisoire conduit par Mehdi Jomaa a ouvert, en 2014, un bureau à Damas pour gérer les affaires de la communauté tunisienne en Syrie. Ce bureau va être bientôt élevé au rang de consulat, indiquent nos confrères d’‘‘Assabahnews’’, citant des sources officielles du ministère des Affaires étrangères. Rappelons que des centaines de Tunisiens croupissent dans les prisons syriennes et leurs parents attendent que le gouvernement de leur pays se préoccupent de leur sort, d’autant que beaucoup ont été arrêtés pour entrée illégale dans le pays et manque de papiers officiels. Z. A. |
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