C’est ce qu’a déclaré, aujourd’hui, jeudi 12 mars 2015, le chef du gouvernement Habib Essid, dans son discours à l’ouverture du Forum économique de Tunis, sous le thème : «Mise en place des réformes : urgences et méthodes», au siège de l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE), au Berges du Lac de Tunis.

Le gouvernement a identifié les obstacles qui bloquent le processus de développement et des réformes radicales et profondes sont nécessaires pour sortir le pays de la crise économique, encore dit M. Essid.

«Après l’identification des difficultés, il est indispensable aujourd’hui de passer à lamise en route des réformes. Le pays a besoin d’un cadre juridique et institutionnel pour favoriser le partenariat privé/public, pour la restructuration des banques publiques, pour la réforme du système fiscal et celle des finances publiques. Nous sommes appelés aussi à simplifier les démarches administratives, lentes, compliquées et qui, au final, n’encouragent pas les investisseurs», a expliqué le chef du gouvernement.

M. Essid a, par ailleurs, appelé toutes les sensibilités politiques et les acteurs de la société civile à adhérer massivement au processus de mise en oeuvre des réformes, car «il y va de l’intérêt général».

«La volonté du gouvernement ne suffit pas. Il faut aussi un travail collectif et la participation active de toutes les parties prenantes. Le gouvernement est, pour sa part, garant de la justice, de l’égalité des chances et du respect des droits. Et il est tenu par une obligation de résultat», a-t-il conclu.

Z. A.