Palais de CarthageLa présidence de la république a indiqué qu’elle n’a rien à voir avec le mandat de dépôt émis par la justice à l’encontre des journalistes Wassim Herissi et Moez Ben Gharbia.

La présidence de la république, qui réagissait au mandat de dépôt émis, vendredi 13 mars 2015, par le ministère public auprès du tribunal de première instance de Tunis, à l’encontre de l’humoriste Wassim Herissi (Migalo) et Moez Ben Gharbia, accusés d’usurpation d’identité, a tenu à préciser que la liberté de l’information et d’expression est un acquis que le président de la république s’est engagé à défendre et se considère comme son principal garant.

Rappelons que Wassim Herissi s’est fait passer pour le président de la république Béji Caïd Essebsi pour intercéder, auprès de la justice, en faveur de l’homme d’affaires Hamadi Touil, en fuite à l’étranger depuis janvier 2011.

Il s’agit très probablement d’un gag télévisé qui a mal tourné mais qui ne semble pas avoir été du goût des juges.

Les deux journalistes comparaitront, en état de détention, devant le juge le 25 mars courant.

I. B.

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