Plusieurs dirigeants de Nidaa Tounes n’ont pas respecté les principes du parti et leur seul objectif est d’occuper les postes importants dans ses structures, a indiqué Abdessattar Massoudi à ''Assabahnews'', ajoutant que le «mouvement de rectification», dont il s'est retiré, n’a pas une feuille de route précise.

«Les réformes doivent s’effectuer dans la légalité et le conseil national tenu aujourd'hui n'a pas d'objectifs précis», a-t-il précisé.

Malgré les appels au boycott dudit «conseil national», lancés au cours d’une conférence de presse, hier, à Tunis, par de hauts dirigeants de Nidaa Tounes (Mohamed Ennaceur, Taieb Baccouche, Mohsen Marzouk, Lazhar Akremi ou encore Boujemâa Remili et Lazhar Karoui Chebbi…), les travaux de cette réunion (qui ressemble à un putsch politique) ont bel bien démarré, ce dimanche, sous la houlette de Hafedh Beji Caïd Essebsi, en présence de pas moins de 800 adhérents et de plusieurs parlementaires.

Selon le député Khemaïes Ksila, ce congrès bénéficie du soutien de plus du tiers des membres du bureau politique et son organisation est tout-à-fait légale.

Hafedh Caïd Essebsi a précisé, de son côté, qu’au terme des travaux du conseil, «ses recommandations  seront portées au président de Nidaa Tounes par intérim, Mohamed Ennaceur, et elles seront prises en compte et appliqués».

Z. A.