Le ministère de l’Intérieur a lancé une enquête administrative et une autre judiciaire pour identifier les responsables des fuites de documents internes.
Dans un entretien avec le quotidien ‘‘Al-Maghreb’’, publié dimanche 15 mars 2015, le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur chargé des Affaires sécuritaires, Rafik Chelli a indiqué que «des mesures fermes seront prises à l’encontre des personnes impliquées dans la fuite des documents relevant des services du ministère, comme ceux relatifs à l’envoi de médicaments en Libye ou aux écoutes téléphoniques» de l’homme d’affaires Chafik Jarraya et du directeur de la chaîne Nessma Nabil Karoui. Sur un autre plan, M. Chelli a déclaré que le commandant de garde nationale Mounir Ksiksi «a une responsabilité importante à la tête de ce corps de sécurité», ajoutant que ce dernier «fait son devoir et il n’y a aucun problème en ce qui le concerne.» M. Chelli a ajouté que le ministère de l’Intérieur n’est en rien concerné par la polémique suscitée autour de ce haut responsable sécuritaire, dont certains syndicats des forces de sécurité exigent le limogeage, l’accusant de proximité avec les mouvements salafistes. I. B. |
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