Tahar Ben Ammar ex Premier ministreL’ouvrage intitulé ‘‘Tahar Ben Ammar : Le combat d’un homme, le devenir d’une nation’’ est l’oeuvre de Chedly Ben Ammar, le propre fils de l’ex-Premier ministre.

Il sera présenté le jeudi 19 mars 2015, à 17 heures, au siège de Beit Al-Hikma, à Carthage-Hannibal. La séance sera dirigée par l’historien Ammar Mahjoubi, membre de l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts (Beit Al-Hikma).

Né le 25 novembre 1889 à Tunis et mort le 10 mai 1985, cet homme politique tunisien, pas suffisamment connu des nouvelles générations, est né dans une famille de la grande bourgeoisie tunisoise issue de propriétaires terriens installés au début du XIXe siècle après avoir quitté Tripoli. Tahar Ben Ammar joue, entre 1919 et 1956, un rôle important pour l'émancipation de la Tunisie.

Tahar Ben Ammar

Tahar Ben Ammar signe le traité de l'indépendance de la Tunisie, le 20 mars 1956.

Cofondateur, en mars 1920, notamment avec Abdelaziz Thâalbi, du Destour, il est nommé président de la délégation tunisienne chargée de présenter, en janvier 1921, les revendications des nationalistes tunisiens au président du Conseil français.

Trente ans plus tard, en tant que chef du gouvernement, il conduit les négociations avec la France et signe, le 3 juin 1955, les accords portant sur l'autonomie interne de la Tunisie et, le 20 mars 1956, avec le ministre français des Affaires étrangères, Christian Pineau, le protocole d'accord par lequel la France reconnaît solennellement l'indépendance de la Tunisie. Il sera Premier ministre entre le 20 mars et le 11 avril 1956.

Sa nièce Tawhida Ben Cheikh (1909-2010) a été la première femme à devenir médecin dans le monde arabe moderne.

Tahar Ben Ammar Ouvrage de Chedly Ben Ammar

«Son objectif était essentiellement patriotique», disait Pierre Mendès-France.

Pierre Mendès-France disait de lui: «Son objectif était essentiellement patriotique. Un patriotisme qui n'était pas encore de mode à cette époque car, agriculteur aisé, il aurait pu ignorer les problèmes de ses compatriotes les moins favorisés et s'accommoder du régime colonial. Un patriotisme qui ne pouvait que lui attirer la méfiance et l'hostilité des ‘‘prépondérants’’ et l'exposer à la vindicte coloniale.»

I. B. (avec Wikipedia).

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