Cette visite intervient quelques jours après celle des deux sénateurs John McCain et Joseph Lieberman, qui plus est, à une phase critique de mutation politique en Tunisie d’une dictature atroce à une démocratie qui cherche encore sa voie. Elle intervient aussi au moment où la Libye voisine est en feu et à sang. Et où l’Egypte, qui s’est débarrassée de son ex-président Hosni Moubarak, est, elle aussi, en phase transitoire tout aussi indécise, et dont l’issue marquera les évolutions en cours dans toute l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient.
Lors de sa visite, M. Burns s’entretiendra avec des représentants du gouvernement tunisien et des membres de la société civile. En outre, M. Burns discutera des programmes des États-Unis qui visent à soutenir le développement économique, les organisations de la société civile, et la transition vers la démocratie en Tunisie.
Washington, surpris des changements brutaux intervenus dans la région en si peu de temps, cherche visiblement à mieux s’informer sur la situation qui y prévaut et à connaître les hommes (et les femmes) qui vont jouer un rôle important à l’avenir.
R. K.
