Khamis Mejri et Moncef MarzoukiLe Conseil arabe pour la protection des révolutions et la démocratie vient d’être créé à Tunis sous la houlette de Moncef Marzouki.

L’ancien président provisoire de la république s’occupe comme il peut pour chasser l’angoisse et l’ennui que provoque généralement, chez les ex-présidents, l’éloignement du pouvoir.

Le comité fondateur de ce «machin», qui ne servira à rien, sauf à pomper quelques financements de l’émirat (très révolutionnaire !) du Qatar, on compte, aux côtés de l’inénarrable Moncef Marzouki, son bras droit, Imed Daïmi, secrétaire général du Congrès pour la république (CpR), la Yéménite Tawakul Karman, (Prix Nobel du «printemps arabe», octobre 2011) et l’avocat et ancien député égyptien Ayman Nour, président du parti Al-Ghad. D’excellents bras cassés, en somme.

Au terme d’une série de réunions à Tunis, un appel a été lancé aux symboles du «Printemps arabe» (qui se reconnaitront) pour rejoindre ce conseil, qui entamera ses premières activités en 2016, en janvier, le mois symbole du déclenchement des révolutions arabes.

Ce «machin», dont le siège a été fixé à Tunis, se donne pour mission de sauver les pays du «Printemps arabe» du retour à la dictature (pas moins !). Avec un tel attelage, on peut s’attendre à de gros résultats...

Z. A.

Illustration: Marzouki tendant les bras aux salafistes jihadistes (ici avec le prédicateur Khamis Mejri).

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