Abdelfattah Mourou est revenu sur sa déclaration à propos de l’absence des policiers chargés de garder l’Assemblée au moment de l’attaque terroriste du Bardo.
Dans une intervention téléphonique sur Nessma TV, vendredi 20 mars 2015, le vice-président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) s’est rétracté, indiquant que sa déclaration était fondée sur des rumeurs ayant circulé au moment des faits et que ses propos ont été déformés et sortis de leur contexte. Ah bon? «J’ai uniquement rapporté à chaud l’information qui circulait à ce moment-là, en indiquant qu’on m’avait rapporté qu’aucun des 4 agents chargés de la sécurité de l’Assemblée et du Musée n’était à sa place, au moment de l’attaque. Ma déclaration a été prise mot pour mot par l’AFP et reprise par d’autres médias, or c’est juste une version plausible et l’enquête la confirmera ou l’infirmera», a-t-il indiqué, ajoutant: «Je n’ai jamais confirmé quoi que ce soit. J’avais juste indiqué cela pour expliquer les défaillances du service de sécurité et précisé que c’était une version plausible et non un fait confirmé». Bien sûr, bien sûr... C’est qu’on dit toujours, quand on fait des déclarations hâtives que l’on regrette après. M. Mourou, qui aime faire le beau devant les médias, a perdu, encore une fois, une occasion de se taire. S'il se taisait un peu, la Tunisie se sentirait beaucoup mieux... Y. N. M. Article lié : Attentat au Bardo: Abdelfattah Mourou dénonce une défaillance sécuritaire |
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