Selon elle, le parti islamiste Ennahdha a infiltré plusieurs syndicats, dont celui de l’enseignement secondaire, et cherche à faire tomber le ministre de l’Education et, à travers lui, le gouvernement.

Evoquant les négociations salariales entre le ministère de l’Education et le syndicat de l’enseignement secondaire, qui fait monter les enchères et pose des exigences impossible à satisfaire, elle a écrit dans une note postée hier sur sa page Fecebook: «Il y a un refus du dialogue. Une position extrémiste. Du jamais vu. Nous le voyons dans les témoignages diffusés par des enseignants, qui se trouvent aujourd’hui pris en otages par le bureau exécutif de leur syndicat».

L’universitaire dénonce le comportement extrémiste des responsables syndicaux et tire la sonnette d’alarme. Mais en attendant que la situation s’éclaircisse, elle réitère sa confiance aux dirigeants de l’Union générale tunisienne de travail (UGTT) «pour trouver une solution qui n’aurait pas une conséquence catastrophique sur la société dans son ensemble».

Raja Ben Slama appelle aussi le gouvernement à mettre en place rapidement la réforme fiscale en vue d’une plus grande équité fiscale et pour que la confiance revienne chez tous les fonctionnaires de l’Etat, qui ont de bonnes raisons de se sentir fortement imposés.

Z. A.