Le Front populaire comprend ceux qui ont appelé à boycotter la marche républicaine contre le terrorisme, prévue demain à Tunis, en présence de chefs d’Etat et de personnalités internationales.
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Lors d’une conférence de presse, samedi 28 mars 2015, à l’hôtel Africa à Tunis, Hamma Hammami, porte-parole du Front populaire, a parlé de «marche de l’hypocrisie». Car, a-t-il dit, «certaines parties politiques qui y participeront ont, d’une manière ou d’une autre, de près ou de loin, une responsabilité dans ce qui se passe, aujourd’hui en Tunisie», faisant allusion au parti islamiste Ennahdha, que le Front populaire accuse de laxisme, lorsqu’il dirigeait le gouvernement (décembre 2011-janvier 2014), à l’égard des mouvements extrémistes religieux. «Les victimes et les tortionnaires ne marcheront pas ensemble, côte-à-côte», a-t-il lancé.
«La vérité, toute la vérité (sur les assassinats de Chokri Belaid et Mohamed Brahmi) Ndlr), avant de construire une unité nationale et une stratégie globale pour combattre le terrorisme», dit la pancarte derrière la tribune. Il fait ainsi référence aux dirigeants du Front populaire, Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, assassinés par des extrémistes religieux dont les accointances avec Ennahdha ne sont plus un mystère. «Nous, membres du Front populaire, ne participerons pas aux côtés de ces gens», a-t-il lancé. Z. A. |
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