Accompagné par une importante délégation de 7 de ses collègues de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, représentant de la Californie et chef de file de la majorité républicaine à la Chambre basse du législatif américain, s’est rendu, le 27 mars 2015, sur les lieux de l’attentat terroriste du 18 mars , au musée du Bardo, pour déposer une gerbe à la mémoire des victimes.

Le ‘‘Washington Examiner’’ a rapporté, mardi 31 mars 2015, que le représentant républicain a condamné fermement «ces terroristes et ces extrémistes qui mènent la guerre contre le pluralisme et la démocratie» et déclaré que «les terroristes qui sont les ennemis de la Tunisie sont également les ennemis de l’Amérique.»

«Il est vrai que la démocratie est menacée par plusieurs ennemis, mais elle a également nettement plus d’amis qui la soutiennent. C’est la raison pour laquelle nous sommes ici, en tant amis de la jeune, et non moins importante, démocratie tunisienne», a ajouté Kevin McCarthy.

Cette délégation de membres du Congrès des Etats Unis, qui a visité la Tunisie loin de tout tapage médiatique, comprenait Fred Upton (républicain du Michigan), Kay Granger (républicaine du Texas), Mike Conaway (républicain du Texas), Erik Paulsen (républicain du Minnesota), Diane Black (républicaine du Tennessee), Tom Graves (républicain de la Géorgie) et Peter Welch (démocrate du Vermont).

Tous ces parlementaires américains sont de véritables «grosses pointures» de la Chambre des représentants des Etats Unis et leur rôle de législateurs sera très décisif, dans les semaines et les mois à venir: en tant que présidents ou membres de commissions du Congrès, ils ont mis à profit cette période de relâche du législatif américain pour se déplacer à travers le monde afin de s’informer sur un certain nombre de questions brûlantes, déblayer le terrain de la prochaine session de la Chambre des représentants et enrichir les dossiers des débats parlementaires.

Autant dire, donc, que Kevin McCarthy et ses collègues parlementaires pèseront de tout leur poids sur ce que l’administration Obama pourra faire, ou ne pas faire, et sur les décisions qui seront prises par le gouvernement des Etats Unis dans ce qu’il reste du second mandat présidentiel de l’actuel locataire de la Maison Blanche.

Marwan Chahla