C’est ce qu’a annoncé, vendredi 3 avril 2015, Rafik Chelli, secrétaire d’Etat près du ministre de l’Intérieur, chargé de la Sécurité nationale. Mais ce n’est pas une raison pour baisser la garde, a prévenu M. Chelli, qui a appelé à la vigilance, car après la mort, le 28 mars dernier, dans une embuscade tendue par les forces de sécurité, à Sidi Aïche, gouvernorat de Gafsa (sud-est), de 9 membres dirigeants de ce groupe terroriste affilié à l’organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), des réactions de représailles sont toujours à craindre.

«La Katibat Oqba Ibn Nafaâ est quasi décapitée. Ses éléments encore actifs pourront soit se restructurer, ce qui serait difficile, soit intégrer d’autres groupes. Nos différentes unités de sécurité sont en état d’alerte permanent et prêtes à faire face à n’importe quelle acte», a dit M. Chelli.

Le responsable sécuritaire estime à 500 le nombre de jihadistes tunisiens de retour de Syrie. «La moitié d’entre eux ont été participé à des actes terroristes. Ils ont été arrêtés et sont poursuivies en justice. Ceux qui ne sont pas encore passés à l’acte sont placés sous haute surveillance policière pour éviter qu’ils ne rejoignent les organisations terroristes», a ajouté M. Chelli.

Z. A.