C’est ce qu’a annoncé le ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Zied Ladhari, lors d’une conférence de presse, lundi 6 avril 2015, à Tunis, précisant que cette décision est une réponse aux revendications des diplômés chômeurs en grève de la faim à Gabès.

«La priorité sera donnée aux grévistes de la faim et à ceux qui attendent depuis longtemps un emploi. S’il le faut, nous les formerons pour mettre à niveau leurs compétences et leur permettre de décrocher un poste de cadre», a-t-il souligné.

Diplômée au chômage en grève de la faim à Gabès.

Ces derniers, membres de l’Union des diplômés chômeurs (UDC), sont à leur 39e jour de grève de la faim. Ils ont été évincés de la fonction publique sous l’ancien régime en raison de leurs activités syndicales.

Les gouvernements qui se sont succédé après la révolution ont promis de les placer, mais n’ont pas tenu promesse.

L’état de santé de certains d’entre eux inquiétant, particulièrement Anis Gnaoui, qui a eu une première attaque cardio-vasculaire, le 26 mars dernier. Selon l’UDC, l’hôpital régional de Gabès a envoyé, aujourd’hui, un fax au ministère de la Santé pour signaler la gravité de son état.

La santé des grévistes de la faim s'est beaucoup détériorée.

Les diplômés grévistes de la faim et les représentants du gouvernement pourraient discuter et trouver un accord pour mettre fin à la grève de la faim, qui met sérieusement en danger la vie des grévistes.

Y. N. M.

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