L’Iran n’est pas très satisfait du niveau de sa coopération avec les autres pays islamiques, et notamment avec la Tunisie.
Lors de sa brève visite à Tunis, durant laquelle il s’est entretenu avec Touhami Abdouli, secrétaire d’Etat chargé des Affaires arabes et africaines, Morteza Sarmadi, vice-ministre des Affaires étrangères iranien, l’a dit clairement, lors d’une conférence de presse, tenue lundi 6 avril à la résidence de l’ambassadeur d’Iran à Tunis. Le n°2 de la diplomatie iranienne a déclaré que la coopération avec les pays islamiques n’est pas au niveau requis et qu’il y a un besoin d’efforts bilatéraux supplémentaires pour déterminer les domaines dans lesquels ils peuvent coopérer. Mais, d’après M. Sarmadi, il faut également «être sincère dans la concrétisation des accords déjà conclus». Plus spécifiquement, au sujet des relations avec la Tunisie, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères estime qu’il existe de «très vastes perspectives de coopération», mais qu’il «est nécessaire de déployer des efforts supplémentaires» pour qu’elles se concrétisent. «De notre côté, il y a une grande disponibilité à faire profiter nos frères en Tunisie de notre expérience pour qu’il y ait une plus grande coopération», a assuré le responsable iranien, affirmant que «la Tunisie a sans doute de son côté des possibilités dont nous pourrions tirer profit». Lors de leur entretien, MM. Abdouli et Sarmadi ont, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, discuté de l’accord conclu sur le nucléaire iranien et de la situation au Yémen. Ils se sont «félicités des relations bilatérales» et «examiné les moyens permettant de renforcer les échanges commerciaux et économiques, à la lumière de la levée du blocus imposé à l’Iran». Nabil Ben Ameur Illustration: Morteza Sarmadi et Touhami Abdouli. |
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