contre khaddafi genève
Face à ce qui se passe actuellement en Libye se taire est un crime. Et à part manifester en Suisse et ailleurs et condamner le tyran Kadhafi et sa famille je ne vois pas qu’est-ce qu’on pourrait faire de plus?
Haykel Ezzeddine, Genève.


Passer l’info, donner la parole aux uns pour témoigner, aux autres pour s’indigner, prier ensemble pour la population libyenne... En somme, ce qu’il faut c’est ne pas baisser les bras. Occuper le terrain et surtout ne pas se taire. Notre voix doit dépasser les frontières et arriver jusqu’à Tripoli pour donner un signe fort au dictateur et à sa famille et leur dire qu’on n’est pas dupe et qu’il est temps qu’ils abdiquent.



Les Libyens de l’intérieur continuent leur courageuse lutte à main nue depuis plusieurs jours. Et ici à Genève la mobilisation ne faiblit pas. Après la manifestation de jeudi et celle de samedi derniers, avant-hier, samedi 26 février, militants et politiciens sont venus se mêler aux Libyens pour les soutenir, les écouter et témoigner, tout en condamnant la folie meurtrière du clan Kadhafi.
Environ 300 personnes ont pris part à la manifestation vers 14h00. Ensuite un cortège s’est formé et a traversé la Corraterie, Bel Air, le Quai des Bergues et s’est dirigé vers le Palais Wilson, siège du Haut commissariat des Nations unies. Le tout dans une ambiance survoltée mais dans un ordre exemplaire. Aucun incident à déplorer et on ose rêver que le message est parvenu jusqu’en Libye... aux oreilles du dictateur et de sa milice!
Moncef Marzouki à Genève depuis quelques jours a pris la parole pendant cette manifestation pour soutenir à sa façon la cause libyenne!