Cinq mois à peine après sa prise de fonction, Mohamed Ali Chihi, ambassadeur de Tunisie à Paris, serait déjà sur un siège éjectable.
Cet ancien secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et ex-consul général de Tunisie à Marseille est dans le collimateur des diplomates de carrière, qui sont diplômés de l’Institut diplomatique pour la formation et les études (IDFE) et combattent farouchement la nomination à des postes d’ambassadeur de personnes étrangères à leur corps, y compris les énarques, comme Mohamed Ali Chihi. Mohamed Ali Chihi recevant ses lettres de créance de l'ex-président provisoire Moncef Marzouki. Ce dernier – qui pour son premier poste d’ambassadeur a hérité, en octobre 2014, du plus important, celui de Paris – aurait, en outre, provoqué un profond malaise au sein de l’ambassade en procédant à une rotation des postes qui en aurait perturbé la marche, même si, au ministère des Affaires étrangères, on soutient que les changements dans les représentations diplomatiques ne sont pas du ressort de l'ambassadeur mais de l'administration centrale. Nabil Ben Ameur |
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