L’ex-député Samir Ben Amor et d’autres activistes islamistes ont manifesté, hier, contre l’appel à interdire le port du niqab dans les rues et les établissements publics.
Samir Ben Amor, membre du bureau exécutif du Congrès pour la république (CPR), le blogueur Yassine Ayari, Halima Maâlej, ancienne présidente des Ligues de la protection de la révolution (LPR), une milice islamiste violente dissoute par un jugement du tribunal, et une poignée d’activistes islamistes se sont rassemblés, samedi 2 mai 2015, devant le Théâtre municipal de Tunis, pour protester contre les appels à interdire le port du niqab (voile intégral) en ville. Cette action a été décidée après que des activistes de la société civile aient signé des pétitions appelant le gouvernement à interdire le port du niqab dans la rue et les établissements publics, parce qu’il est devenu un danger public, au moment où le pays fait face à des menaces terroristes. En effet, des éléments terroristes ont pris l’habitude de se déplacer déguisés en niqab et certains ont même été arrêtés en flagrant délit de déguisement par la police. Selon Othman Battikh, ministre des Affaires religieuses, le port du niqab peut être interdit, compte tenu de la situation sécuritaire dans le pays, qui fait face à la montée de la menace terroriste. Samir Ben Amor (au 2e plan) n'a pas encore porté le niqab, mais cela ne saurait tarder! Cette position n’est pas du goût des islamistes et les «amis» des extrémistes, tels que Samir Ben Amor, Yassine Ayari et Halima Maâlej, qui ont tenu à le montrer de façon ostensible. Z. A. |
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