La centrale patronale, en crise depuis la démission de son ex-président, Hedi Djilani, allié de longue date de Ben Ali et l’une des figures emblématique de son régime, semble avoir opté pour une solution de transition.


Selon un communiqué publié jeudi, le bureau exécutif de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica) a accordé la présidence de l’organisation à Hamadi Ben Sedrine, membre du bureau exécutif sortant, et ce jusqu’à l’organisation de son prochain congrès national, prévu en juin.
Les jeunes loups de l’Utica, qui s’est fourvoyée dans une proximité douteuse avec l’ex-président et son régime mafieux, appellent à une réforme profonde de l’organisation, à la refonte de ses structures et au rajeunissement de sa direction, des opérations du reste complémentaires, et qui permettront de remettre les pendules de la vieille dame à l’heure des changements à l’œuvre dans le pays.

Z. A.