Dans son allocution* prononcée à l'ouverture de la conférence sur «La bonne gouvernance: Quels défis pour le Maghreb?», le 16 mars, à la Fondation Temimi, Mme Caroline Weijers a réussi une véritable prouesse.


Contre toute attente, l’ambassadeur des Pays-Bas à Tunis, coorganisateur de la conférence, n’a pas prononcé une seule fois le nom du pays d’accueil, la Tunisie, ni celui du peuple hôte, les Tunisiens. Elle n’a pas fait allusion non plus à la «révolution» survenue dans le pays, déclenchée, comme on le sait, pour renverser un régime réputée pour sa «mauvaise gouvernance». En parler justifiait largement l'organisation de la conférence dans notre pays.
Cette prouesse, surprenante de la part d’un chef de représentation diplomatique, ne pouvait pas passer inaperçue.
Il s’agit, on s’en doute, d’une simple omission de la part de la diplomate, qui a concentré toute son attention sur le contenu académique de la conférence.

R. K.

*- Dont le texte nous a été envoyé par les services de la chancellerie.