Néjib Chebbi, président du Parti démocratique progressiste (PDP, centre gauche) a appelé, au cours d’un meeting, le 20 mars, au maintien de la date du 24 juillet pour l’élection de l’Assemblée constituante.


M. Chebbi avait pourtant des réserves vis-à-vis de ce rendez-vous. Il avait exprimé sa préférence pour la tenue d’une élection présidentielle à laquelle il comptait sans doute présenter sa candidature, d’autant que certains sondages – réalisés dans des conditions pour le moins discutables – lui donnaient des chances de l’emporter. 
En rencontrant l’ancien Premier ministre espagnol, Felipe Gonzalez, le 18 mars, au siège de la Délégation de l’Union européenne (UE), à Tunis, l’ex-ministre du Développement régional, a échangé ses opinions sur les expériences des transitions démocratiques, notamment en Espagne, et sur l’échéance électorale de la Tunisie au 24 juillet, que beaucoup estiment trop proche.
Le même jour et dans le même lieu, M. Chebbi s’est également entretenu avec M. Jerzey Buzek, président du Parlement européen, qui a insisté sur la nécessité de concrétiser la transition démocratique en respectant les échéances prévues.
Ces deux entretiens ont-ils convaincu M. Chebbi de mettre un peu d’eau dans son vin et de réviser ses positions antérieures? On pourrait le penser, puisque le président du PDP est devenu, en deux temps trois mouvements, un fervent partisan de l’élection de la Constituante à la date prévue, abandonnant au passage ses réserves passées. Et c’est tant mieux…

 

R. K.

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Tunisie. Néjib Chebbi change son fusil d’épaule

Néjib Chebbi, président du Parti démocratique progressiste (PDP, centre gauche) a appelé, au cours d’un meeting, le 20 mars, au maintien de la date du 24 juillet pour l’élection de l’Assemblée constituante.

M. Chebbi avait pourtant des réserves vis-à-vis de ce rendez-vous. Il avait exprimé sa préférence pour la tenue d’une élection présidentielle à laquelle il comptait sans doute présenter sa candidature, d’autant que certains sondages – réalisés dans des conditions pour le moins discutables – lui donnaient des chances de l’emporter.

En rencontrant l’ancien Premier ministre espagnol, Felipe Gonzalez, le 18 mars, au siège de la Délégation de l’Union européenne (UE), à Tunis, l’ex-ministre du Développement régional, a échangé ses opinions sur les expériences des transitions démocratiques, notamment en Espagne, et sur l’échéance électorale de la Tunisie au 24 juillet, que beaucoup estiment trop proche.

Le même jour et dans le même lieu, M. Chebbi s’est également entretenu avec M. Jerzey Buzek, président du Parlement européen, qui a insisté sur la nécessité de concrétiser la transition démocratique en respectant les échéances prévues.

Ces deux entretiens ont-ils convaincu M. Chebbi de mettre un peu d’eau dans son vin et de réviser ses positions antérieures? On pourrait le penser, puisque le président du PDP est devenu, en deux temps trois mouvements, un fervent partisan de l’élection de la Constituante à la date prévue, abandonnant au passage ses réserves passées. Et c’est tant mieux…

R. K.