La Tunisie a gelé les avoirs du colonel Mouammar Kadhafi, a indiqué jeudi à l’Afp une source proche du Premier ministre de transition Béji Caïd Essebsi.


«Ce n’est pas une décision unilatérale et la Tunisie ne fait que se conformer à une décision de l’Onu», selon cette source s’exprimant sous couvert d’anonymat, qui n’a pas donné davantage de précisions sur les avoirs éventuels que possèderait le dirigeant libyen, ni sur la date à laquelle cette décision a été prise.
Depuis le début de l’insurrection populaire contre le régime du colonel Kadhafi, au pouvoir depuis 42 ans, et surtout celui de l’intervention militaire internationale contre lui, la Tunisie est restée d’un grand mutisme sur la situation chez son voisin, avec lequel il entretient des rapports économiques très importants.
Il revient «aux Libyens de décider» s’ils veulent se débarrasser du régime du colonel Kadhafi, a en outre déclaré jeudi à l’Afp M. Essebsi, en exprimant des regrets à propos de l’intervention militaire en Libye.
S’ils s’en débarrassent, «c’est leur affaire, nous prendrons acte et nous continuerons à travailler (avec la Libye, ndlr). Nous reconnaissons les Etats, les régimes ne sont pas éternels», selon lui.

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Les avoirs de Kadhafi gelé en Tunisie

La Tunisie a gelé les avoirs du colonel Mouammar Kadhafi, a indiqué jeudi à l’Afp une source proche du Premier ministre de transition Béji Caïd Essebsi. «Ce n’est pas une décision unilatérale et la Tunisie ne fait que se conformer à une décision de l’Onu», selon cette source s’exprimant sous couvert d’anonymat, qui n’a pas donné davantage de précisions sur les avoirs éventuels que possèderait le dirigeant libyen, ni sur la date à laquelle cette décision a été prise.

Depuis le début de l’insurrection populaire contre le régime du colonel Kadhafi, au pouvoir depuis 42 ans, et surtout celui de l’intervention militaire internationale contre lui, la Tunisie est restée d’un grand mutisme sur la situation chez son voisin, avec lequel il entretient des rapports économiques très importants.

Il revient «aux Libyens de décider» s’ils veulent se débarrasser du régime du colonel Kadhafi, a en outre déclaré jeudi à l’Afp M. Essebsi, en exprimant des regrets à propos de l’intervention militaire en Libye.

S’ils s’en débarrassent, «c’est leur affaire, nous prendrons acte et nous continuerons à travailler (avec la Libye, ndlr). Nous reconnaissons les Etats, les régimes ne sont pas éternels», selon lui.