Le parti nouvellement créé par le militant des droits de l’homme Abdelwaheb El Hani «enregistre avec inquiétude les informations qui lui sont parvenues de sources informées selon lesquelles un groupe maçonnique tunisien compte passer à l’action publique, et ce avec le soutien et en présence d’une délégation maçonnique française, pour l’appui et la formation, qui arrivera en Tunisie le lundi 11 avril.»
Tout en rappelant, dans son communiqué, que les Francs-maçons tunisiens ont exercé leurs activités dans la clandestinité sous le règne du président déchu, Al Majd estime que la tentative de donner un semblant de légalité aux activités de ce groupe est «une grave atteinte à la souveraineté du peuple tunisien qui rejette ce mouvement et le considère comme l’un des ennemis de la Tunisie et des mondes arabe et islamique».
Al Majd souligne, par ailleurs, la nécessité de s’opposer à toutes les activités maçonniques en Tunisie et d’empêcher ce groupe de s’implanter dans notre pays. Il demande aussi au gouvernement de «clarifier sa position» à ce sujet et de «prendre les mesures adéquates pour faire respecter la volonté du peuple qui rejette le mouvement maçonnique».
I. B.