Selon la nouvelle loi, votée avec une très large majorité, les listes doivent impérativement être paritaires et faire figurer en alternance des candidats hommes et femmes. Elle prévoit l’invalidation de la liste si la parité n’était pas respectée. La Tunisie est aujourd’hui à l’avant-garde en ce qui concerne la participation des femmes à la vie politique.
«Nous avons remporté une grande victoire. C’est une grande première dans le monde arabe et même ailleurs. Les femmes ont participé à la révolution, sur le même pied d’égalité, elles participeront désormais à forger l’avenir politique de la Tunisie», a déclaré Sophie Bessis, secrétaire générale adjointe de la Fidh.
La Fidh, poursuit, aux côtés de ses organisations membres en Tunisie le combat pour l’égalité en droit et en fait. «Il s’agit assurément d’une étape décisive. Nous devons maintenant travailler à la participation de toutes les femmes aux élections du 24 juillet. Tout doit être fait pour que la nouvelle constitution tunisienne consacre l’égalité et la non-discrimination entre hommes et femmes», a ajouté Khadija Chérif, secrétaire générale de la Fidh.
«La Tunisie a démontré hier par ce vote qu’il n’y a pas de démocratie sans égalité. Il s’agit maintenant d’aller jusqu’au bout et de lever l’ensemble des réserves émises à la Convention de l’Onu pour l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes», a conclu Souhayr Belhassen, présidente de la Fidh.
Source : Fidh.