«Le vote en ligne n’est pas envisageable pour les élections de l’assemblée nationale constituante prévues pour le 24 juillet», a affirmé Amine Mahfoudh, spécialiste en droit constitutionnel.


M. Mahfoudh, qui est membre de la commission des experts relevant de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, la réforme politique et la transition démocratique, participait à une rencontre, dimanche, à Hammamet, sur le vote en ligne. Le recours à ce mode de scrutin exige la mise en place d’un cadre juridique approprié et nécessite l’approbation des experts en informatique et des juristes, a expliqué notre expert.
Ce n’est pas l’avis d’autres participants à cette rencontre, qui ont affirmé que ce mode de scrutin est possible en Tunisie, car notre pays est doté de l’infrastructure numérique nécessaire et compte un grand nombre d’internautes. Ils ont estimé que l’adoption de cette méthode à l’élection de l’assemblée constituante est une occasion pour évaluer sa faisabilité et l’élaboration d’un cadre juridique régissant ce mode de scrutin pour l’utiliser lors des prochaines échéances politiques.
L’idée de recourir au scrutin virtuel a été proposée par le jeune tunisien Mohamed Chaâbane et développée par des étudiants de l’Institut supérieur des mathématiques et de l’informatique (Ismi) de Monastir.