En Tunisie, où il se rendra pour la première fois en tant que président de la Banque mondiale, M. Zoellick cherchera à déterminer en particulier quelle aide apporter au pays durant sa phase de transition politique, et de quelle manière les réformes économiques et de gouvernance peuvent créer des emplois et générer des opportunités dans ces deux pays.
M. Zoellick rencontrera des représentants de la société civile dans ces deux pays pour discuter avec eux de la nouvelle importance attachée à la responsabilité sociale et du rôle que peut jouer la société civile en aidant les citoyens à faire entendre leur voix pour recueillir les fruits du développement économique et avoir accès à de meilleures opportunités.
Les opportunités, la justice et l’emploi
La visite de M. Zoellick en Tunisie fait suite à l’annonce faite par le gouvernement transitoire de la mise en œuvre d’un programme immédiat de réformes axées sur la gouvernance, l’emploi et le développement régional, le secteur financier et les politiques sociales.
«Les Tunisiens veulent, à juste titre, avoir davantage voix au chapitre s’agissant de leur avenir, et j’attends avec intérêt d’écouter leurs propositions sur ce qu’il convient de faire pour promouvoir les opportunités, la justice et l’emploi», a déclaré M. Zoellick. «Le gouvernement de transition veut renforcer l’équité, la transparence, la voix et l’éthique de responsabilité, et la Banque mondiale peut soutenir les efforts déployés par le peuple tunisien pour mener à bien ces réformes. Nous voulons apporter notre concours aux Tunisiens à ce tournant de leur histoire», a-t-il ajouté.
Outre les entretiens qu’il aura avec des membres du gouvernement de transition, M. Zoellick se rendra dans une municipalité rurale, dans l’une des zones les plus déshéritées du pays, où il rencontrera des associations de producteurs et des groupements féminins.
Les zones rurales laissées pour compte, qui n’ont pas connu un développement suffisamment rapide et où la situation de l’emploi et des moyens de subsistance est une source de frustration pour les populations locales, ont été des foyers de tension importants durant la Révolution de jasmin en Tunisie.
«Ce qui nous intéresse en particulier c’est de savoir comment nous pouvons venir en aide aux régions les plus défavorisées de la Tunisie», a expliqué M. Zoellick. Il a ajouté: «Il ne s’agit pas seulement de promouvoir la modernisation et les opportunités dans les villes du littoral méditerranéen, mais aussi à l’intérieur du pays.»
Source : communiqué.