Cette décision intervient au moment où les critiques se multiplient à propos de la lenteur des procédures judicaires dans l’instruction des procès des anciens collaborateurs de Ben Ali et pour le rapatriement des avoirs à l’étranger de l’ex-clan au pouvoir. Elle vise à montrer la volonté du ministère de doter la magistrature des moyens nécessaires à l’exercice de son travail.
De nombreuses voix s’élèvent actuellement pour dénoncer le manque d’empressement des autorités judiciaires à donner suite aux enquêtes et investigations sur les cas de malversations et de corruption et des meurtres commis par des tireurs d’élite lors de la révolution tunisienne, avant et après le 14 janvier.
Certains observateurs, qui rappellent l’implication d’une partie de cet appareil dans l’ancien système, voit dans la lenteur des procédures un manque de volonté d’aller jusqu’au bout dans les procès des piliers de l’ancien régime.
Z. A.