La chambre d’accusation près la cour d’appel de Tunis a décidé de déférer devant la justice militaire l’affaire de l'ex-président, de l’ancien ministre de l’Intérieur et d’un haut cadre de la sécurité.


Cette décision a été adoptée «conformément aux règles de la compétence d’attribution», précise le communiqué du ministère de la Justice, mercredi, cité par l’agence Tap, qui ne précise pas les noms des personnes concernées. Il s’agit de Zine El Abidine Ben Ali, en fuite en Arabie saoudite, de Rafik Haj Kacem et du général Ali Sériati, les deux derniers arrêtés au lendemain de la fuite de l’ex-président.