Le rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l’homme et la lutte anti-terroriste, Martin Scheinin, effectuera une visite officielle en Tunisie du 22 au 26 mai.
Objet de la mission: évaluer les progrès accomplis par le pays dans la mise en œuvre des recommandations faites après sa mission antérieure en Tunisie en janvier 2010, dont le rapport peut être consulté sur le site de l’organisation.
«Lors de ma deuxième visite en Tunisie je vais essayer de fournir une assistance dans les réformes engagées par le pays, en particulier en ce qui concerne la révision de la loi anti-terroriste de 2003 et l’éradication des pratiques de torture et de détention arbitraire ou secrète sous prétexte de la lutte contre le terrorisme», a déclaré le rapporteur spécial pour la promotion et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans la lutte anti-terroriste.
Il est prévu que M. Scheinin tienne des réunions de haut niveau avec des représentants du gouvernement intérimaire, y compris les ministres des Affaires étrangères, Intérieur, Justice et Droits de l’homme, et de la Défense. Il rencontrera également des responsables de l’application des lois, les membres de la Commission d’établissement des faits sur les abus des droits de l’homme depuis le 17 décembre 2010, le Conseil de l’Instance supérieure pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition et le Comité supérieur des droits de l’homme et des libertés fondamentales.
Le rapporteur spécial, qui visite la Tunisie à l’invitation du gouvernement, se réunira avec des représentants de la communauté internationale, des avocats, des universitaires et des organisations non gouvernementales.
Au cours de sa mission de cinq jours en Tunisie, l’expert des Nations Unies sur les droits de l’homme et lutte anti-terroriste visitera également les lieux de détention afin d’interviewer des personnes soupçonnées ou condamnées pour crimes terroristes.
Le rapport du rapporteur spécial sur sa mission de suivi sera présenté au Conseil des droits de l’homme à Genève en 2012.