La lenteur enregistrée dans les poursuites judiciaires contre l’ancien président, les membres de sa famille et les symboles de la corruption s’explique par les perturbations des institutions et du travail de la justice.


Selon Kadhem Zine EL Abidine, représentant du ministère de la Justice, qui parlait, vendredi, au palais du gouvernement à la Kasbah, au cours de la première rencontre d’information des représentants des ministères de souveraineté, le traitement des dossiers relatifs à ces poursuites a été perturbé par les évènements qui ont accompagné la révolution, mais aussi en raison du souci d’assurer les garanties d’un jugement équitable.
La justice n’a été saisie, à ce jour, d’aucun dossier provenant de la Commission d’établissement des faits, a-t-il précisé, alors que la Commission chargée des affaires de corruption et de malversation en a soumis 80 de cinq gouvernorats (Sousse, Siliana, Ariana, Sidi Bouzid et Tunis).
En ce qui concerne les évasions massives de prisons, le représentant du ministère de la Justice a expliqué qu’une enquête a été ouverte à ce sujet et que la révision du plan de sécurité des prisons est en cours.