Le Syndicat des magistrats tunisiens (Smt), créée le 18 mars dernier, a ouvert son 1er congrès, dimanche, à Tunis, sous le signe de l’«appui à l’indépendance de la magistrature».
Le syndicat œuvre, selon son manifeste constitutif, au renforcement de l’indépendance du pouvoir judiciaire, à la garantie du respect du corps de la magistrature à travers la défense des intérêts professionnels des magistrats et la participation à l’étude et à l’élaboration de projets de loi organiques relatifs à la profession et les négociations avec les parties sociales. Le Smt affirme, également, respecter les conventions conclues ou devant l’être au profit des magistrats.
Selon Mohamed Nabil Naccache, président du comité constitutif du syndicat, qui intervenait à la session d’ouverture de ce congrès, les entraves et difficultés que le nouveau syndicat a rencontrées, depuis sa création, ainsi que les campagnes de remise en cause de sa légitimité, en dépit des nobles objectifs pour lesquels il a été créé. Il a rappelé le respect que le syndicat porte à la déontologie du travail syndical et aux principes de la démocratie, et son engagement à n’adhérer à aucune action politique en concrétisation du principe de la neutralité des magistrats.
Les juges ont appelé les adhérents au syndicat à serrer les rangs afin de contribuer à l’amélioration du rendement du corps de la magistrature et à la consolidation de son indépendance, du fait qu’il est le garant des libertés individuelles et des droits fondamentaux.
Les travaux du congrès se sont poursuivis sous la présidence de Mohamed Lajmi, ancien premier président de la cour de cassation, avec la lecture des rapports moral et financier avant la présentation des 26 candidats et l'élection des sous-commissions du congrès à savoir celles du vote et du tri et la commission d’élaboration de la motion finale.