L’association Nouvelle République (Nou-R) organise une conférence sur le thème: «Justice et réconciliation: préalables à la nouvelle république», le 11 juin à l’hôtel Diplomat, à Tunis.


«La justice est la base de la vie en communauté», disait Ibn Khaldoun. Ce qui, appliqué à la situation tunisienne actuelle, pose un certains nombre de questions. Est-il possible d’instaurer un Etat de droit et de bâtir paisiblement un projet de société commun tant que les auteurs et les responsables d’atteintes graves aux droits de l’Homme ne répondent de leurs actes devant une justice indépendante et impartiale? Comment rendre justice dans cette phase transitoire pour aboutir à une réconciliation nationale durable?
C’est autour de ces sujets qu’interviendront plusieurs experts et représentants d’associations de défense des droits de l’homme et de partis politiques, tels, aux côtés d’Omar El Matri, président de la commission politique de l’association Nour, Monia Ammar, magistrate, porte parole de l’association «Action Citoyenne, Entreprises, dialogue et développement», Fekher Gafsi, secrétaire général  de la Ligue tunisienne pour la citoyenneté, Mondher Cherni, secrétaire général de l’Association tunisienne de lutte contre la torture, Anouar El Kousri, vice-président Ligue tunisienne des droits de l’homme et Hassen Zargouni, directeur général de Sigma Conseil. Des témoignages de deux victimes de la torture, Mohamed Choubani & Aymen Arwa, seront présentés, en présence de représentants des partis Ennahdha (Me Samir Dilou), Ettajdid (Jinen Limam), Ettakatol (Khémaies Ksila), Afek Tounes (Fawzi Ben Abderrahmen), Poct (Mohamed Mzamem) et Al-Watan (Mohamed Lessir).