Selon la Facilité africaine de soutien juridique, une institution internationale soutenue par la Banque africaine de développement (Bad), l’assistance juridique se traduira par la mise à la disposition des autorités tunisiennes de transition d’avocats, de conseillers juridiques et autres experts spécialisés dans la récupération des «biens mal acquis».
L’assistance juridique va surtout permettre d’évaluer, de situer, de sécuriser puis d’obtenir le rapatriement, à l’amiable ou après des décisions de justice, des avoirs indûment acquis par l’ancien président et ses proches.
Estimés à plusieurs centaines de millions d’euros, ces biens mobiliers et immobiliers sont répartis, notamment, entre la France, la Suisse, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et la Grande-Bretagne.
Au terme de 23 années de règne sans partage, interrompus par la révolution du 14 janvier dernier, Ben Ali, son épouse Leïla et leurs proches ont accumulé une immense fortune grâce au contrôle des leviers rentables de l’économie, tels que l’import-export, la téléphonie mobile, les banques, le tourisme et le commerce parallèle. La justice tunisienne a également de fortes présomptions sur un système de trafic de drogue alimenté par l’ancien clan s’adonnait aussi.
Source : agences.