Le leader du Congrès pour la république (Cpr, centre gauche) appelle à réformer l’appareil sécuritaire et réitère son appel à démettre Habib Essid, le ministre de l’Intérieur.


Dans un communiqué diffusé dimanche, dont Kapitalis a eu copie, le chef du Cpr souligne les «graves événements survenus récemment en Tunisie», et qui se sont traduits par «des dépassements sécuritaires, des abus et des bavures commis par des agents de l’ordre contre des représentants des médias et des citoyens».
Selon M. Marzouki, «le gouvernement a réagi à cette situation de crise en reportant de nouveau les élections de l’Assemblée constituante, aggravant ainsi la situation».
Tout en exprimant la «grande inquiétude» de son parti face aux développements survenus dans le pays et en faisant porter au gouvernement provisoire la responsabilité de la dégradation de la situation et du déficit de confiance aggravé par le report des élections, M. Marzouki a appelé à «la réforme du ministère de l’Intérieur et de l’appareil de sécurité». Dans ce cadre, il a réitéré l’appel de son parti à «démettre le ministre de l’Intérieur Habib Essid» et «à se concerter pour se mettre d’accord sur son successeur à la tête de ce ministère».
Le Cpr a appelé également à «la création d’une commission nationale neutre pour enquêter sur les récents événements de Metlaoui et sur les agressions contre des journalistes et des citoyens survenues sur l’avenue Habib Bourguiba à la suite des manifestations pacifiques en mai».

 

I. B.