«Les aides humanitaires fournies par la Tunisie, peuple et gouvernement, à la Libye et les positions fraternelles qu’elle a adoptées, valent beaucoup plus que la reconnaissance du Conseil national transitoire libyen», a affirmé M. Abdeljalil.
A l’issue de son entretien, au palais du gouvernement à la Kasbah, avec le Premier ministre du gouvernement de transition, M. Abdeljalil a tenu à exprimer sa «reconnaissance aux familles tunisiennes pour l’accueil chaleureux et la généreuse hospitalité qu’elles ont offerts aux réfugiés libyens». Il s’est déclaré optimiste quant à l’avenir des relations tuniso-libyennes, faisant remarquer que les Tunisiens auront le rôle principal dans la reconstruction de la Libye. «La Libye s’engagera dans une dynamique de développement à laquelle la main-d’œuvre tunisienne va jouer le rôle principal», a-t-il affirmé.
M. Abdeljalil a, en conclusion, salué la révolution tunisienne qui, a-t-il dit, est «la pionnière des révolutions arabes et l’initiatrice du printemps arabe.»
En recevant M. Abdeljalil, le Premier ministre tunisien a, en quelque sorte, reconnu officiellement l’instance que ce dernier préside et qui constitue, aujourd’hui, aux yeux de nombreux pays, comme la France, la Grande-Bretagne, l’Italie, Les Etats-Unis, l’Allemagne et le Canada, le représentant légitime du peuple libyen insurgé contre le régime dictatorial du colonel Mouammar Kadhafi.
I. B.