La Tunisie est devenue vendredi le premier pays d’Afrique du Nord à reconnaître la Cour pénale internationale (Cpi), dans le sillage du soulèvement populaire de cette année.


L’ambassadeur tunisien à l’Onu, Ghazi Jomaa, a déposé le document officiel au siège des Nations unies à New York, faisant de son pays le 116e à signer le Statut de Rome, traité fondateur de la Cpi.
La Tunisie est le quatrième membre de la Ligue arabe à reconnaître la Cour après Djibouti, les Comores et la Jordanie. La décision de la Tunisie témoigne «des changements profonds apportés par le printemps arabe, qui a commencé en Tunisie», a dit Christian Wenaweser, chef de l’Assemblée internationale des Etats membres de la Cpi.
L’ancien président Zine El Abidine Ben Ali a été renversé en janvier. La semaine prochaine, la Tunisie va également signer des traités et des protocoles internationaux contre la torture, sur les droits civils et politiques et contre les disparitions forcées.

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La Tunisie reconnaît la Cour pénale internationale

La Tunisie est devenue vendredi le premier pays d’Afrique du Nord à reconnaître la Cour pénale internationale (Cpi), dans le sillage du soulèvement populaire de cette année.

L’ambassadeur tunisien à l’Onu, Ghazi Jomaa, a déposé le document officiel au siège des Nations unies à New York, faisant de son pays le 116e à signer le Statut de Rome, traité fondateur de la Cpi.

La Tunisie est le quatrième membre de la Ligue arabe à reconnaître la Cour après Djibouti, les Comores et la Jordanie. La décision de la Tunisie témoigne «des changements profonds apportés par le printemps arabe, qui a commencé en Tunisie», a dit Christian Wenaweser, chef de l’Assemblée internationale des Etats membres de la Cpi.

L’ancien président Zine El Abidine Ben Ali a été renversé en janvier. La semaine prochaine, la Tunisie va également signer des traités et des protocoles internationaux contre la torture, sur les droits civils et politiques et contre les disparitions forcées.