Le leader du mouvement Ennahdha affirme que la situation de gestation que vit la Tunisie après la révolution commande à toutes les parties de faire prévaloir le consensus.


Rached Ghannouchi, qui intervenait, vendredi, lors conférence internationale organisée à Tunis les 24 et 25 juin, sur le thème : «Quels sont les moyens pour renforcer la liberté et la démocratie en Tunisie», a jouté que la situation actuelle qui prévaut dans le pays et les défis qui se posent pour assurer la réussite de la transition «sont importants et ne peuvent être assumés par un seul parti politique».
Evoquant les craintes exprimées à l'égard d'Ennahdha, notamment la dualité du discours politique d'Ennahdha, M. Ghannouchi a affirmé qu’il s’agit de «craintes infondées». «Notre parti a signé, en 1988, le pacte national, une plate-forme qui stipule le respect des droits humains et le code du statut personnel», a-t-il rappelé. Et d’ajouter: «Il n'y a plus parmi les membres de notre mouvement ceux qui croient que la violence est le moyen pour accéder au pouvoir».