Représentants de la société civile, partis et associations ont condamné publiquement, lundi, les violences et agressions survenus, dimanche, contre des créateurs et des artistes, à la salle de CinémaAfricArt, à Tunis.
Dans des communiqués diffusés lundi, ces représentants considèrent que ces agissements commis par un groupe de «salafistes» n’ont aucun lien avec la sublime religion islamique et qu’ils constituent un dérapage dangereux menaçant la vie culturelle et les principes minimums des libertés individuelles et collectives. Ils ajoutent que ces actes sont une menace pour le processus politique et pour l’édification de la démocratie naissante pour laquelle se sont sacrifiés des jeunes tunisiens. Ils appellent, à cet effet, à considérer comme criminels pareils actes, à protéger les hommes de culture et les créateurs, et à lutter contre tous les phénomènes d'extrémisme.
Ces communiqués ont émané du mouvement Ettajdid, du Parti de l’Unité populaire, d’Al Wifak Al Joumhouri, du Parti populaire républicain, du Front démocratique pour le travail et les libertés, d’Afek Tounes et du Parti démocrate progressiste, ainsi que de l’Ordre des comptables de Tunisie, de l’Association de la conscience politique et de l'éducation des jeunes.