Le mouvement islamiste Ennahdha s’est contenté, pour sa part, de considérer l’agression comme «un acte déplorable». Son leader, Rached Ghannouchi, qui intervenait au cours d’une conférence de presse, lundi, à Tunis, a mis l’accent sur le «rejet catégorique du mouvement de toutes formes de violence», tout en appelant à la coexistence pacifique entre tous les tunisiens dans le cadre du dialogue civique et dans le respect de la liberté du culte. Pas de communiqué de condamnation donc, comme l’avait annoncé dimanche soir, à Kapitalis, Zied Daoulatli, membre du bureau exécutif. C’est ce qu’on appelle un service a minima.